La Bourse de Tel Aviv marque l’année 2020 avec un record de nouvelles émissions : Comment cela se fait-il dans un contexte de crise mondiale ?

L’année 2020, qui restera bien sûr dans les mémoires comme l’année de la couronne, sera aussi, de manière assez surprenante, considérée comme une année réussie à la Bourse de Tel Aviv, entre autres au vu du nombre de nouvelles sociétés émises l’année passée. Et ce complexe ?

Avant de nous plonger dans les explications, mettons un peu d’ordre dans les chiffres.

Shalom Zohar, au cours de l’année 2020, environ 30 nouvelles sociétés ont été émises à la Bourse de Tel Aviv, un record depuis 2007, avec une présence importante de sociétés issues de domaines tels que les énergies renouvelables et la technologie, ainsi que des secteurs traditionnels comme le commerce de détail et l’industrie. Shekel, et dans une grande partie des émissions, les investisseurs ont réalisé un bénéfice et même un bénéfice important.

Tomer, quels sont les principaux facteurs qui ont conduit à l’afflux d’émissions, dans une année aussi complexe que 2020 ?

Bien que 2020 ait été une année de crise mondiale, sur les marchés boursiers, elle a surtout été une année caractérisée par une volatilité aiguë. Les principaux indices américains, qui ont plongé de près de 30 % entre leur pic de février et leur point bas de la mi-mars, sont remontés et ont même atteint de nouveaux sommets au cours de l’année.

La dynamique positive créée a permis à beaucoup d’argent libre de trouver son chemin vers des canaux d’investissement attrayants, y compris la tendance des nouvelles émissions à Tel Aviv, où un nombre important de ces émissions ont également été couronnées de succès. Très nouvelles entreprises à la Bourse de Tel Aviv au cours de l’année écoulée. Il est important de dire que l’augmentation significative du nombre d’émissions découle également des changements réglementaires menés par la bourse ces dernières années afin d’attirer les entreprises à émettre en Israël, comme la suppression de l’obligation de déclaration trimestrielle pour les petites sociétés ou la possibilité de déclarer en anglais.

Enfin, à première vue, cette histoire semble positive pour le marché boursier, mais aussi pour les entreprises et les investisseurs. En effet, quel est le risque d’investir dans de nouvelles entreprises ?

La réponse à cette question est complexe, et il est peut-être temps d’afficher les signaux d’alarme. Tout d’abord, il convient de rappeler que certaines des entreprises qui ont émis à Tel Aviv cette année sont des entreprises débutantes, dont le potentiel peut être réalisé, ou non. Il convient de faire preuve de prudence et d’examiner en profondeur chaque investissement en comprenant les risques qui lui sont inhérents.